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L'UNECOF

L'Unécof (Union des étudiants de la Communauté française) est fondée le 17 septembre 1996 sous l’impulsion de plusieurs conseils étudiants : ceux de l’ULB (BEA – ULB), de la Haute École Francisco Ferrer et la Haute École Robert Schuman. Ces conseils représentant les étudiants de leurs établissements respectifs décident de s’associer et de fonder leur propre organisation représentative. Cette décision est prise à la suite d’un désaccord profond survenu au sein du seul et unique syndicat étudiant existant à l’époque : la FEF, Fédération des étudiants francophones. En effet, des divergences d’opinions, s’accentuant à la suite des grands mouvements étudiants de 1994-1995, marqueront la distanciation de ces conseils étudiants et ainsi la naissance de l’Unécof. Voilà, le tout jeune syndicat était sur les rails !

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Sa naissance avait donc pour but de créer des « possibilités » dans le monde étudiant de la Fédération Wallonie Bruxelles et ainsi de permettre aux étudiants de choisir par qui ils voulaient être représentés, qui porteraient leur voix auprès des autorités. C’est pourquoi, les fondateurs de l’Unécof se sont attelés à répondre aux attentes d’un public largement hétérogène ; à partir de ce moment, l'Unécof se battra sans relâche pour être un porte-parole du monde étudiant dans toute sa diversité.

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Tout va s’accélérer pour le jeune syndicat puisqu’en 1997, les premiers statuts de l’ASBL sont publiés et peu après, l’Unécof est reconnue comme OJ (Organisation de Jeunesse). Cela lui confère un nouvel objectif, celui de former des CRACS (Citoyens Responsables, Actifs, Critiques et Solidaires).

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En 1999, une nouvelle reconnaissance est attribuée à notre jeune syndicat : après 3 ans à peine d’existence nous voilà officiellement « Organisation Représentative d'étudiants de l'Enseignement supérieur » (ORC). Une nouvelle victoire puisque l’Unécof se positionne comme interlocuteur officiel et "porte-parole" des étudiants de l'Enseignement supérieur auprès des différents pouvoirs publics et académiques, au même titre que ses homologues de la FEF.

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Depuis, l’Unécof n’a cessé de grandir et de se développer : aujourd’hui, vingt ans plus tard, 11 conseils étudiants, ainsi que les 40 000 étudiants qu’ils représentent, ont rejoint l’aventure !

Cette évolution a consolidé plusieurs points essentiels de notre syndicat, comme nos valeurs ou les combats que nous menons.

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Nos valeurs
Mandats
Représentation
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Les valeurs de l’Unécof s’articulent en 11 axes et constituent les fondements de notre vision :

 

  1. L'ENGAGEMENT. S'engager à l'UNÉCOF, c'est prendre sa place de citoyen, participer activement aux décisions de l'association pour améliorer l'enseignement actuel et à venir. Les étudiants aussi ont voix au chapitre ! Pour que chacun y trouve sa place, l'association pratique le militantisme « sur mesure » : tout le monde doit pouvoir s'investir dans le domaine qui lui tient à cœur. L'UNÉCOF mise donc sur la démocratie participative où l'étudiant s'investit spontanément pour répondre à un besoin, à une envie, à une attente.

  2. L'ACTION CONSTRUCTIVE. L'UNÉCOF est constructive car elle privilégie le débat et la concertation dans le respect de tous les intervenants et elle cherche avant tout à proposer des pistes de solution aux problèmes rencontrés par les étudiants.

  3. LE PLURALISME. La mission de l'UNÉCOF est de représenter tous les étudiants de toutes les institutions d'enseignement supérieur, quel que soit leur type d'enseignement. Il s'agit là d'un gage de son caractère pluraliste et de son esprit d'ouverture.

  4. L'INDEPENDANCE. Tout en représentant des étudiants aux opinions ou affinités politiques différentes, l'UNÉCOF reste une association indépendante pour pouvoir prendre des décisions le plus objectivement possible. L'intérêt des étudiants doit se substituer aux intérêts politiques individuels.

  5. LE RESPECT DE L'AUTONOMIE DES CONSEILS ETUDIANTS. L'action de l'UNÉCOF est complémentaire à celle des Conseils étudiants et ne restreint pas leur liberté d'agir de manière indépendante. Cette collaboration singulière s'accompagne d'un véritable respect mutuel entre l'UNÉCOF et les Conseils étudiants qu'elle représente.

  6. LA DEFENSE DES ETUDIANTS. En tant qu'Organisation Représentative Communautaire, l'UNÉCOF a pour vocation de défendre les intérêts des étudiants qu'elle représente et porte donc leurs revendications auprès des autorités académiques et politiques. Elle se bat aussi pour les étudiants victimes d'injustice en leur offrant une aide administrative et des conseils juridiques.

  7. LA RESPONSABILITE. Privilégiant les débats de fond, l'association met un point d'honneur à rendre des avis construits et réalistes. Elle s'investit également dans ses mandats externes et dans les concertations officielles au cabinet du ministre de l'enseignement supérieur, ce qui lui permet de porter les revendications des étudiants auprès des décideurs politiques et académiques.

  8. LA CONCERTATION. Les débats doivent toujours avoir lieu dans le respect mutuel et dans un esprit de collaboration en vue de trouver des solutions profitant aux intérêts de chacun. Si la cohésion est une valeur essentielle, chacun doit pouvoir faire entendre sa voix au sein du groupe.

  9. LA PROXIMITE. Tout en rassemblant des étudiants de tous horizons, l'UNÉCOF prête une attention particulière aux intérêts locaux et se veut facilement accessible pour chacun. Elle propose donc un accompagnement local des étudiants et de leur Conseil et adapte ses formations, ses informations et ses services à leurs besoins spécifiques. Elle est un interlocuteur direct, attentif et disponible pour tout ce qui touche à la vie quotidienne des étudiants.

  10. L'APPROCHE DIFFERENCIEE. L'UNÉCOF estime que chaque type d'enseignement (université, haute école, école supérieure des arts et promotion sociale supérieure) présente des différences dont il faut tenir compte pour agir de façon spécifique. C'est pourquoi, elle organise des activités de manière à répondre aux attentes et aux spécificités de chaque type d'enseignement.

  11. LA CONVIVIALITE. La confiance, la motivation et le dynamisme nécessaires à toute forme d'engagement militant passent aussi par une ambiance chaleureuse et décontractée, garantissant une équipe soudée. L'UNÉCOF vit au rythme des jeunes qui l'animent et organise donc des événements dans une atmosphère conviviale, à l'image de ses étudiants. Ces moments conviviaux sont l'opportunité de se rencontrer et d'échanger des expériences individuelles.

Aujourd’hui ces valeurs guident toujours l’Unécof et ses mandataires dans leurs combats quotidiens pour les élèves de l’Enseignement Supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.

 

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Notre mission et nos devoirs passent également par la représentativité de ces derniers au sein de divers organes officiels et ces mandats sont exercés par et pour les étudiants :

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  • À l’ARES (Académie de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur) : dans le conseil d’administration ou dans les chambres reprenant les différents types d’enseignement (Hautes Ecoles, Universités, Ecoles Supérieures des Arts ou Promotion sociale) par exemple, mais aussi dans différentes chambres thématiques sur la vie étudiante ou la qualité de l’enseignement.

  • À la CEPERI (commission de recours pour les refus d’inscription) : dans cette commission indépendante, l’Unécof participe à l’analyse de dossier des d’étudiants dont l’inscription a été refusée suite à un recours interne à son établissement.

  • Au Conseil Supérieur des Allocations d’Etudes, qui – comme son nom l’indique – s’occupe du domaine des bourses d’études. Il y est fait des propositions et donne son avis au Ministre de l’Enseignement Supérieur, quant à au montant, au nombre ou à la nature de ces bourses.

  • En concertation avec le Ministre de l’Enseignement Supérieur et les membres de son cabinet : l’Unécof – en tant qu’organisation représentative communautaire (ORC) – peut s’y exprimer sur les différents avant-projets de décret voulu par les politiques.

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Il faut ajouter que l’Unécof est également présent auprès des étudiants, plus largement des jeunes, et des conseils étudiants dans leurs dialogues avec les autorités des Etablissements d’Enseignement Supérieur (EES).           

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Cette présence sur le terrain ainsi que dans les différents organes politiques et administratifs a permis à l’Unécof de développer une nouvelle vision de l’Enseignement Supérieur du futur, dont font – selon nous – partie les éléments suivants :

  • La qualité de la transition des études secondaires vers le supérieur, passant par des journées découvertes, des ateliers préparatoires mais aussi une orientation judicieuse lors de son choix d’études futures (informations, débouchées, test diagnostique, …).

  • La qualité de l’intégration de l’étudiant

  • L’accessibilité des études, grâce à la suppression des barrières culturelles, l’amélioration du système de bourses, la régulation via le décret résidents / non-résidents, …

  • La qualité de l’encadrement pédagogique qui se traduit – pensons-nous – par un accès plus juste aux formations pour les professeurs, l’organisation de cours en groupe restreint ou encore par des cours donnés en langue étrangère, l’adaptation des horaires de cours et l’évaluation de ceux-ci.

  • La qualité des supports pédagogiques, pour le matériel comme pour les cours. Cela passe également par un investissement dans les nouvelles technologies permettant entre autres de mettre en place des plateformes d’e-learning.

  • La qualité de la remédiation des étudiants grâce à des tutorats ou des « examens-tests ».

  • La qualité des infrastructures, que nous jugeons comme ayant besoin d’un sérieux refinancement.

  • La qualité de la vie étudiante, en matière de logement, de transport en commun, de job ou d’accès à la culture.

  • La qualité du curriculum vitae en fin de cursus

  • La qualité des formations continues et de 3ème cycle

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