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Le ministre confirme que la note absorbante n’est pas une bonne pratique

Aujourd’hui, en séance plénière du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Madame Potigny a questionné le Ministre de l’enseignement supérieur (Jean-Claude Marcourt) concernant la légitimé de la pratique de la cote absorbante. Pour rappel, la cote absorbante consiste à attribuer à une Unité d’Enseignement (UE) la note de l'Activité d’Apprentissage la plus basse (en échec), même si la moyenne de toutes les AA qui la composent est supérieure à 10/20. Cette question faisait suite aux deux décisions récentes du Conseil d’Etat, invalidant la décision du jury de la Haute Ecole Libre de Bruxelles, ayant mis en échec une Unité d’Enseignement, pour la seule raison qu’une des Activités d’apprentissage qui la compose était en échec. (voir en détails l’article ici). La décision du Conseil d’Etat, néanmoins, n’est applicable que pour deux étudiantes ayant introduit le recours. Elle n’a donc, malheureusement, pas pour effet de s’appliquer actuellement aux autres étudiants ni aux autres établissements.


Questionné sur la légitimité de cette pratique, le Ministre a d’abord précisé que le décret paysage n’autorisait en aucun cas l’application de la note absorbante. En effet, rien n’est indiqué à ce sujet dans le texte, et ce sont les établissements qui le souhaitent qui inscrivent cette disposition dans leur Règlement général des études. Il ajoute même qu’il n’est pas acceptable d’attribuer un échec global à un étudiant, dans la mesure où il n’a obtenu un échec que dans une seule AA ! L’application de la cote absorbante est donc, selon lui, un mauvais travail d’analyse du jury. Il termine en concluant qu’il estime que la note absorbante est une mauvaise pratique et qu’il mettrait des dispositions en place à ce sujet, sans ajouter plus de précisions.


Il y a quelques semaines, l’Unécof a lancé une pétition demandant à ce que la cote absorbante soit purement et simplement interdite. Dès lors, nous saluons l’intervention du Ministre, qui ne fait que renforcer nos demandes.

Désormais, l’Unécof attend des mesures concrètes et fortes, à savoir l’interdiction pour tous les établissements d’utiliser une telle pratique, reconnue comme illicite.



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